La Gomera, Las Galletas, Santa cruz de Tenerife.
Le coup de vent est passé, nous avons une fenêtre méteo pour Dimanche. Et les prévisions, nous annonces de nouveau un coup de vent pour la semaine. Chouette= se mettre a l'abris
Nous largons les amarres. Puis nous passons par le chenal dédié aux voiliers. Et nous voila devant le port, les copains , Notre dame de Timadeuc (Laure et Antoine), nous attendent, ne reste plus que Karak, un Ketch, type joshua,(Pierre et Céline).
Nous nous mettons bout au vent, règle de base pour hisser la grande voile, le vent est idéal, 20 à 25 noeuds.
Nous prennons le bon cap nous somme bon plein, travers.
C'est assez fun de se faire une caravannes de bateau, chacun choisit sa stratégie. Et chaques bateaux est différents.
Nous avons une superbe moyenne de 5 noeuds, et petit a petit le vent commence à tomber. Le caractére montagneuse de l'île de Tenerife, joue sur les effets du vent, plus nous nous approchons, plus nous sommes cachés par l'île, donc le vent tombe petit à petit.
Nous en profitons pour mettre toutes voiles dehors pour Harpo.
Et paf le chien, heu non, pétole. Oui nous nous approchons de plus en plus de l'îles, et les effets venturi font que nous somme sur un point où il n'y pas de vent.
Nous allumons le bourrin, et El phillipe grinchonne, mais c'est quoi c'est vent de Biiiipppppppp.
Nous aperçevons la marina de las Galletas, bien sur nous avons le vent dans le nez. Nous tirons des bords.
Moi ça me plait bien, surement parce que c'est le début. C'est tout le fun de la voile ou Pas.
Donc 2 à 3 h aprés nous arrivons enfin. Il commence à se faire tard, nous posons l'ancre à l'extérieur de la marina. Demain, nous plongerons pour trouver des corps morts dans la marina.
Car il y a une partie payante, mais aussi un speudo mouillage. Un corp mort, c'est un gros block de béton ou autre d'ailleurs. Pour "s'amarrer" et securiser le bateau, plus besoin d'ancre.
Nous prenons toute la matinée pour s'amariner sur les corps mort. Heureusement Antoine nous a donné un coup de main pour repérer les corps morts. Une fois reperés, il nous faut mettre des aussières, des gros bouts pour s'amarrer sur les corps mort. Pour eviter le frottement, nous les fouront, avec des tuyaux, où nous mettons une drisse.
Mardi matin, dans les coup de 11h, le vent commence à souffler et ne se stabilise pas. Il nous prend de coté, et nous constatons rapidement que le bateau est entrain de chasser. Nous nous ajitons rapidement, coup de bol, il se stabilse à peu prés.
Reste plus qu'a plongé et trouvé un corp mort plus efficace. Je m'attèle à cette tâche, et constate rapidement qu'il y a un de ces foutoirs sous l'eau (Epaves, ancres, corps mort de toute sortes, chaïne). Le corp mort qui a dérapé s'est stabilisé sur un mât d'un ancien voilier, qui sert maintenant de récif. Aprés quelques plongés, je trouve un corp mort idéal, là ça ne bougera pas. Je remarque aussi, que un aglutinement d'ancre, de briques ou de pneus cimentés peut servir de corp mort.
Mercredi nous restons sur le bateau toutes la journée, le vent souffle vraiment fort. Nous nous parons à toutes eventualitées.
Le lendemain matin le vent est un peu plus calme, nous en profitons pour sortir l'annexe, et aller faire un tour en ville. De retour à 11H, le vent souffle denouveau.
Au mouillage. Notre dame de Timadeuc. Laure et Antoine. Le joshua
Petit tour de ponton, et toujours rien. Pas de bateau qui cherche un équipier pour traverser. Les copains décident de rester ici un bout de temps, mouillage à l'abris, sûr et gratuit.
C'est le moment pour moi de migrer, destination Las Palmas, où il me reste encore une infine chance de traverser.
Je range mes affaires, ferme mon sac et s'est reparti. Mission bus pour Santa Cruz de Tenerife, puis un ferry pour Las Palmas.
Je part dans la matinée du vendredi 27 février. C'est amusant, en 2012, j'avais fait le tour de cette île magnifique en moto, ma fameuse 125 XLR. C'est un retour dans le passé, avec quelques flash Back. Nottament un choix à faire, qui était soit de m'installer, soit rentrer en France. Le choix fût vite fait je n'avias plus assez de dinero et fallait un mois avant d'obtenir un permis travail.
Bref, arrivé sur Santa Cruz destination le port de plaisance, histoire de voir s'il y a des bateaux qui voudraient traverser ne sait on jamais. Je rencontre des Français sur leur bateau, comme par hazard. Il sont de partout c'est marin Français. Bon aucun, ne vont à Las Palmas, et ne traverse pas non plus. Un capitaine accepte de garder mon gros sac le temps de la journée, ce qui me permet de déambuler dans les rues de Santa Cruz et me rapeller des souvenirs.
Je trouve un Ferry pour 24€, départ 23H, et arrivée a 8H30 a Las Palmas.
Parfait je vais pouvoir passé ma nuit dans le ferry.